un nouveau topic, pour un nouveau genre d'articles... Après les news, un complément avec des artcles que j'écris moi-même sur l'OL... Pour commencer je vous en mets 2 datant de septembre, j'en ai pas de plus récents. N'hésitez pas à me donner vosavis sur les articles... Pour info, ça fait 2 ans que j'écris avec des journalistes pros donc j'ai l'habitude...
Bilan des recrues
Après huit journées de championnat et deux rencontres de Ligue des Champions, il est temps pour nous de faire le bilan de ce qu’ont apporté les trois recrues lyonnaises en ce début d’exercice 2010-2011. Entre satisfaction et déception, retour sur les premières apparitions sous le maillot lyonnais de Jimmy Briand, Yoann Gourcuff et Pape Diakhaté.
Jimmy Briand : Retard à l’allumage
Arrivé en juin, dans les premiers jours du mercato, Jimmy Briand possède un avantage sur les deux autres recrues lyonnaises, il a pu participer à la préparation d’avant-saison avec le groupe retenu par Claude Puel. Montrant de bonnes qualités lors des matchs de préparation, il parvenait à faire trembler les filets à deux reprises, contre Notthingham Forest et contre le Milan AC. Ceci laissait présager de bonnes choses pour l’ouverture du championnat… Malheureusement, à l’image de l’équipe, l’international français ne réussissait pas à trouver des automatismes et ses marques lors de la réception de Monaco (0-0). Manquant de percussion d’abord, de précision ensuite il ne parvenait pas à apporter le danger.
Néanmoins, et faute de remplaçants à cause des blessures, Puel le titularisa à chaque match depuis la reprise début août. Petit à petit, l’ancien rennais trouva ses marques dans sa nouvelle formation, délivrant déjà trois passes décisives depuis le début de saison. Sa montée en puissance correspondant avec le retour de l’OL au premier plan. Briand obtenait le pénalty à Tel-Aviv qui permis aux lyonnais de se mettre sur la bonne voie avant de connaître son jour de gloire, samedi dernier à Nancy. Auteur d’un doublé et d’une passe décisive, Jimmy Briand est bien l’homme du match. Lors de la conférence de presse avant le match face à Schalke 04, Briand déclarait : « Quand l’équipe tournera à plein régime, ce sera également le cas pour moi. » Il vient de le prouver espérons qu’il continue pour le plus grand bonheur de l’Olympique Lyonnais…
Yoann Gourcuff : Un meneur de jeu en demi-teinte
L’homme providentiel attendu pendant plus de deux mois à Lyon arrivait finalement dans la dernière ligne droite du mercato, et se nommait Yoann Gourcuff. Après avoir bataillé ferme avec Bordeaux, Jean-Michel Aulas et les dirigeants lyonnais obtenaient enfin la signature du joueur qu’ils convoitaient temps. Le meneur de jeu de l’équipe de France venait de s’engager à Lyon et le ciel lyonnais s’éclaircissait aussitôt. Enfin, c’est ce que nous aurions pu espérer. Après des débuts délicats, l’OL venait de trouver son nouveau meneur de jeu. Sa première apparition à Lorient ne changeait rien à la physionomie de la saison lyonnaise, défaite 2-0. Les suivantes, en championnat, n’étaient guère plus glorieuses, ni pour le Breton ni pour l’équipe et à Yoann Gourcuff de déclarer récemment : « on ne joue pas pareil quand on enchaîne les bons résultats, et quand on est dans une mauvaise passe ».
Mais depuis quelques matchs, Gourcuff commence à trouver ses repères dans l’entrejeu lyonnais, ce qui correspond d’ailleurs au regain de forme du septuple champion de France. Ses corners et coup-francs de plus en plus précis amenèrent indirectement le second but de Michel Bastos en Israël, où encore le doublé de Briand à Nancy. Néanmoins, il sait qu’il a encore du travail à réaliser, « je sais que je peux et que je dois avoir plus d’influence sur le jeu de l’équipe ». Sa complicité avec Jimmy Briand à droite est évidente, celle avec Lisandro ne devrait pas tarder à venir avec le retour en forme de l’Argentin. Gourcuff aura donc, rapidement, la possibilité « de marquer et de faire marquer ».
Pape Diakhaté : Le meilleur pour la fin ?
Arrivée en provenance de Dynamo Kiev, le 30 août dernier, veille de la clôture du marché des transferts, Pape Diakhaté était le jouer recherché et attendu par les supporters lyonnais pour consolider la défense et ainsi permettre à Jérémy Toulalan de retrouver son poste au milieu. En recrutant le Sénégalais, les dirigeants lyonnais ne pensaient certainement pas avoir fait un choix qui se révélerait payant dès ses premiers matchs. Pourtant dès son arrivée, lors de sa présentation, Diakhaté avait mis les choses au point, « je suis un maillon de la chaine qui va venir se greffer au collectif en donnant le meilleur de moi-même », déclarait-il. A l’heure actuelle, Pape Diakhaté a tenu sa promesse. Sur les derniers matchs de l’OL, si il y a bien un joueur qu’on ne peut pas critiquer c’est bien l’international sénégalais.
Depuis son arrivée il a été titularisé à six reprises lors des six derniers matchs. Réalisant un travail exemplaire en défense centrale, il a certainement aidé Lyon à ne pas sombrer dans certains matchs difficiles. Autre qualité du natif de Dakar, ses relances. Très souvent propres elles ont permis de remonter rapidement le terrain pour aller porter le danger sur le but adversaire. Aujourd’hui, plus qu’un joueur se fondant dans le collectif, Diakhaté « espère jouer un rôle de leader », en tout cas il est déjà « bien écouté par (ses) partenaires » et très bien accepté par les supporters lyonnais… Pape est certainement la meilleure recrue lyonnaise de ce début de saison.
Lovren, l'autre recrue lyonnaise
En janvier dernier, lors du mercato hivernal, un joueur allait venir renforcer l’effectif lyonnais. Ce joueur était Dejan Lovren. Ce jeune défenseur de 20 ans arrivait sur les bords du Rhône après d’intenses discussions entre les dirigeants de l’OL et de Kiev pour la vente de ce prometteur également sur les tablettes d’autres prestigieux clubs comme Tottenham où Chelsea.
Jeune mais ambitieux
Le 14 janvier dernier, Dejan Lovren venait de s’engager pour quatre ans et demi en faveur de l’Olympique Lyonnais pour pas moins de 8 millions. Huit millions pour un joueur de 20 ans ! Jean-Michel Aulas venait de prendre un très gros risque en mettant une somme aussi importante sur un joueur si jeune n’ayant évolué qu’à Kiev et don on ne savait pas s’il serait capable de s’intégrer dans un autre championnat, en l’occurrence la Ligue 1. Conscient d’avoir déboursé beaucoup d’argent pour faire venir le croate, le président lyonnais ne tardait pas pour s’expliquer sur les raisons l’ayant poussé à un tel investissement, « c’est un investissement considérable, dans l’état d’esprit de ce que l’on souhaite faire de ce groupe, au travers de son talent et de sa jeunesse, pour préparer les années qui viennent. » Propos rapidement appuyés par son « bras droit », Bernard Lacombe, qui osait même la comparaison avec Edmilson « pour son aisance technique mais avec plus de rigueur défensive ».
Lovren s’engageait lui avec Lyon, certain d’avoir fait le bon choix pour sa carrière. Certes il aura pris quelques jours pour choisir le nom de son nouveau, mais c’est bien à Lyon qu’il atterrit mi-janvier, alors pourquoi avoir choisi la capitale des gones plutôt que l’Angleterre ? Réponse de l’intéressé : « l’encadrement de l’OL correspond mieux que celui d’autres clubs aux rémunérations plus importantes à ce qui (est) de mieux pour mon cheminement sportif ». On l’aura bien compris, Dejan Lovren est à Lyon pour apprendre et devenir un jour l’un des tous meilleurs à son poste, « Lyon peut m’apporter une dimension que je n’ai pas encore. Je suis sûr que je vais progresser et devenir l’un des meilleurs stoppeurs d’Europe ». A seulement 20 ans, Dejan sait déjà ce qu’il veut. On ne pourra pas lui reprocher son ambition.
Des débuts compliqués à Lyon
Entre les paroles et les actes, il n’y a qu’un pas… enfin presque. Dès son arrivée, Lovren fût lancé dans le grand bain par Claude Puel. Lors de sa première apparition sous le maillot olympien, lors du déplacement à Monaco (2-1) pour à l’occasion des seizième de finale de Coupe de France, tout ne se passa pas pour le mieux pour le Croate. Directement impliqué sur l’un des deux buts monégasques, ratant plusieurs interventions et relances, Dejan pouvait espérer un meilleur début avec son nouveau club. Pas le temps de gamberger, il était aligné quelques jours plus tard en Coupe de la Ligue à Lorient (1-0). Malheureusement pour l’international espoir les matchs se suivent et se ressemblent. Une erreur défensive coûtera un but à l’OL, suffisant pour se faire sortir là aussi.
Par la suite, le Croate a eu l’occasion de faire ses premiers pas en championnat. D’abord en tant que défenseur central, puis au poste d’arrière droit et enfin dans le couloir gauche. Autant dire que ce n’est pas la meilleure façon pour prendre ses marques. Dejan a joué en fonction des besoins de l’entraîneur, Claude Puel, qui devait composer l’équipe avec les blessures et suspensions. Il finira la saison avec un total de neuf matchs disputés, et notamment le derby face à Saint-Etienne (1-1) lors duquel il se fera malheureusement remarqué par une faute de marquage sur le but stéphanois, et terminera sa saison par le déplacement à Montpellier (0-1). Une rencontre dans l’Hérault qui permettra à Lovren de finir ses premiers lyonnais sur une bonne note, même s’il avouera que tous ces changements de poste l’ont quelques déstabilisés : « ce n’est pas facile pour moi. Mais si le coach vous le demande il faut le faire. Moi je jouerais gardien s’il le fallait ! Mais je suis à l’aise dans l’axe. »
Lovren, titulaire indiscutable aujourd’hui ?
Après une période d’acclimatation au sein de sa nouvelle équipe et à la vie en France, Dejan Lovren faisait se entrée comme ses équipiers le 7 août dernier pour la réception de Monaco (0-0). Pour le premier match, Lovren prenait place sur le banc, une place que tous les observateurs lui prédisaient pour l’exercice 2010-2011. Mais la blessure de Cris dès la seconde rencontre à Caen (3-2) allait bouleverser la hiérarchie. Lovren se retrouvait titulaire incontestable, d’abord aux côtés de Jérémy Toulalan, puis avec Pape Diakhaté à partir de septembre et de la réception de Valenciennes (1-1). Depuis Dejan enchaîne les matchs et les bonnes performances, malgré quelques errements défensifs qui auraient pu coûter cher. Il a provoqué le pénalty à Tel-Aviv (1-3) suite à un tirage de maillot, et un marquage trop large sur Jullien Féret samedi dernier permettait à Nancy de revenir à égalité, avant que l’OL n’arrache la victoire 3-2. Malgré tout, ce début de saison est assez bon de la part du prometteur défenseur lyonnais et lui-même le sait : « je me sens très bien, j'enchaîne les matchs, je vais aller de mieux en mieux », déclarait-il dans les colonnes du Progrès.
Oui mais voilà, Cris est remis de sa blessure et devrait retrouver toutes ses capacités rapidement. Quand on voit le début de saison de Pape Diakhaté, on peut penser que la dernière place en défense centrale va se jouer entre Dejan Lovren et Cris. Alors, Claude Puel va-t-il préférer faire confiance à son capitaine où bien laisser le jeune Lovren montrer toutes ses qualités sur le terrain. La réponse, on l’aura très vite certainement avec la réception de Lille dimanche 17. En tout cas, le président Aulas a une entière confiance en son joueur : « on l'a vu contre Tel Aviv, par sa solidité, sa vista, son tempérament, il a apporté beaucoup », même dialogue du côté de ses équipiers en défense à l’image des propos d’Anthnony Réveillère « Dejan est un excellent joueur, il prend confiance, et je peux vous dire qu'il est dur, il fait mal ». Alors qui de Lovren où de Cris sera titulaire, le jeu des pronostics est lancé…
Mar 23 Nov - 23:26
on a le futur Vincent Duluc
