En réunissant hier une partie de ses soutiens à la CCI de Lyon, l’OL a voulu montrer que le monde économique, mais aussi culturel et sportif, était derrière son projet de stade
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Paul Bocuse, Benjamin Biolay, Clovis Cornillac, Norbert Dentressangle, Thierry Frémaux, Olivier Ginon, Marcel Guigal, Bernard Pivot, Alessandra Sublet, Fabrice Tiozzo, Jean-Christophe Larose, les présidents départementaux de la CCI, de la CGPME, du Medef, des trois universités lyonnaises…
L’OL a dévoilé hier au palais de la Bourse le nom des 300 premiers membres du comité de parrainage de son projet de Stade des Lumières à Décines, issus des mondes économiques, sportifs, culturels et associatifs. Une présentation à l’américaine qui a incontestablement séduit l’auditoire, qui n’était pas, il est vrai, composé d’opposants notoires…
Jean-Michel Aulas a donc présenté son projet ( Le Progrès de mercredi) après le dépôt du permis de construire. En apportant de nouvelles précisions sur le calendrier, les choses ayant évolué ces derniers jours.
Les neuf enquêtes publiques sont ainsi prévues du 20 avril au 23 mai. La révision du PLU devrait être proposée au vote du Grand Lyon en septembre plutôt qu’en juillet. « Et on espère le permis de construire pour courant septembre », a lancé Jean-Michel Aulas, « pour un début des travaux avant la fin de l’année ». Le président de l’OL a également parlé finances. « Le coût global du projet est de 628 millions d’euros, dont 168 d’argent public, ce qui représente 27 % du total. Pour le Carré de Soie, il y a eu 90 millions d’argent public pour 300 millions d’argent privé ».
Six personnalités représentatives des milieux économiques ont ensuite pris la parole pour dire tout le bien qu’elles pensent du projet. « Un entrepreneur qui investit 450 millions, ça correspond exactement à l’esprit de la CCI. Ce serait la révolution si Lyon n’avait pas son stade et l’Euro 2016 », a souligné son président Philippe Grillot. « Ce serait suicidaire que ce projet ne se réalise pas », a estimé le président du Medef, Bernard Fontanel. « Le film de présentation du stade fait rêver », a enchaîné son homologue de la CGPME, François Turcas. « C’est un projet formidable pour le BTP », a assuré de son côté Gilles Courteix, le tout nouveau président de la fédération du BTP.
Quant à l’animatrice télé Alessandra Sublet, elle a assuré dans une lettre que « dire oui au grand stade, c’est mettre un pied dans le futur pour que déjà demain soit grand ».
Hier, il y avait beaucoup d’enthousiasme autour du projet de l’OL. Ça tombe bien, le club lyonnais voulait montrer que son Stade des Lumières n’a pas que des opposants.