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Giandomenico Mesto






A la recherche d’un latéral droit pour pallier une possible indisponibilité d’Anthony Réveillère, les dirigeants de l’OL songeraient, selon 4-4-2.com, au défenseur du Genoa, Giandomenico Mesto.

Gomis et Lyon toujours présents aux bons moments



Grand artisan de la victoire de l'OL à Lens (3-1), Bafétimbi Gomis a retrouvé le chemin des filets de Ligue 1 au meilleur moment. Il pouvait se réjouir de ce doublé, qui permet aux Lyonnais de suivre le rythme des équipes de tête, qui ont toutes gagné ce week-end Brest mis à part.


Au terme d'une première mi-temps plutôt médiocre, on était en droit de se demander quelles étaient les ambitions lyonnaises cette saison. Puis vint la pause et l'entrée en jeu de Gourcuff et Lisandro. Le jeu de l'OL s'en trouva transformé, et les Lensois ne purent que constater les dégâts.



« Ce match est intéressant car on voit qu'on est toujours là. On a eu du mal. On n'a pas pu développer notre jeu. On est rentré en deuxième période en étant conquérant et on a eu ce brin de réussite qui nous a remis dans le match avec l'égalisation. Lens devait ressortir. Ça nous a libéré des espaces. On s'est faufilé dans les brèches. On a fait preuve d'une grosse efficacité devant le but et on a apporté beaucoup de danger. On se devait de se rapprocher de ce trio de tête » analyse Bafé Gomis, auteur d'un doublé qui lui permet de porter à quatre son nombre de réalisations depuis le début de saison en championnat. Souvent critiqué à Lyon, dans l'ombre de Lisandro Lopez, l'ancien Stéphanois s'accroche sans faire de vagues et répond présent lorsque Puel fait appel à lui. Il ne pouvait que se réjouir de sa prestation à Lens, où il a peut-être remonté sa côte de popularité chez les supporters rhodaniens.



« Deux buts, ça fait du bien. Cela faisait un petit moment que je n'avais pas trouvé le chemin des filets. Mais c'est collectif car moi, je suis au bout de la chaîne. C'est la réaction d'un ensemble. Je suis un diesel. Avec la répétition des matches, automatiquement, je vais retrouver du rythme et je me sentirai mieux » explique l'international français, qui sait qu'il lui sera difficile d'enchaîner les matchs tant que Claude Puel rechignera à l'aligner aux côtés de Lisandro, même si la réussite de cette deuxième période pourrait parfois donner des idées au technicien rhodanien...

tout est bien sauf la date d'aujourdhui

Merci pour les news les gars Bon boulot



J'ai réglé le problème Sam. Merci de l'avoir signalé.

ok cena bon moi jvai en satge a plus tard

Kombouaré allume Lloris avant OL-PSG



VS




Une semaine avant le match entre l’OL et le PSG, qui sera le choc de la prochaine journée de Ligue 1, Antoine Kombouaré a sorti une petite phrase qui risque de faire causer du côté de Gerland. Pour l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Hugo Lloris est sur la pente descendante et le gardien de l’Olympique Lyonnais est loin d’être aussi décisif que les saisons précédentes.

« Je suis inquiet pour Lloris. Je trouve qu'il régresse. C'est évident dans les airs. C'était son point fort l'an passé et cette saison il ne rassure pas », a lancé Antoine Kombouaré sur M6. Un constat qui n’engage que le coach parisien, mais qui a le mérite de lancer de façon assez virile la rencontre entre deux grosses cylindrées de la Ligue 1.

Lisandro Lopez tout simplement indispensable !



Si l’Olympique Lyonnais l’a emporté hier face au RC Lens, c’est en grande partie grâce aux entrées de Yoann Gourcuff et Lisandro Lopez. L’influence de l’Argentin est d’ailleurs criante au vu des statistiques. Gros plan.

Lisandro Lopez. Ce nom suffit visiblement à effrayer la majorité des défenseurs de Ligue 1. Hier soir, sur la pelouse de Félix Bollaert, ceux du RC Lens craignaient visiblement le buteur de l’Olympique Lyonnais. Et inconsciemment, après son entrée en jeu, ils ont peut-être été moins tranchants. Résultat : l’Albiceleste a été omniprésent, pesant de tout son poids dans la victoire finale des Gones (1-3) grâce notamment à un joli but en fin de match.

Le syndrome Lisandro Lopez n’a d’ailleurs pas touché que les Sang-et-Or cette saison. En effet, les statistiques sont parlantes. Depuis le début de la saison, sur 14 journées en L1, l’OL en a disputé 7 avec l’international argentin et 7 sans lui. Et le constat est saisissant. Quand l’ancien joueur du FC Porto était présent sur la pelouse (titulaire ou remplaçant), les Rhodaniens ont inscrit 11 points contre 10 lorsqu’il est absent. Si la différence est minime, elle est plus significative sur l’efficacité de l’attaque lyonnaise.

Lorsque Licha était là, les hommes de Claude Puel ont inscrit 11 buts (dont 4 à lui seul). Sans lui, ils n’ont marqué que 8 buts. S’il affole les défenseurs de l’élite, le natif de Rafael Obligado semble donc également stimuler ses partenaires. Grâce à sa débauche d’énergie et ses appels incessants, il offre des espaces à ses partenaires d’attaque. Bafetimbi Gomis et Jimmy Briand ont inscrit plus de la moitié de leurs buts en compagnie de l’Argentin. Décidément, l’OL avec Lisandro c’est autre chose. Après tout, rien d’illogique puisqu’il s’agit de l’un des meilleurs attaquants du Vieux Continent. Demandez aux Lensois…

Je suis un diesel. Mouai. Je demande confirmation. Je trouve qu'il s'enflamme un peu vite, il doit oublier sa très longue période où il nous a été inutile.

A voir.. J'espère qu'il dit vrai et qu'il va bien remonter..

J'espère aussi. Après tout, les régimes de nos jours, ça se fait très bien.

greg a écrit:

« Je suis inquiet pour Lloris. Je trouve qu'il régresse. C'est évident dans les airs. C'était son point fort l'an passé et cette saison il ne rassure pas », a lancé Antoine Kombouaré sur M6.

Oui j'ai vu ça hier sur 100% FOOT, ben disons que pour ma part je ne considère pas ce bonhomme comme un grand entraineur. Pour moi, c'est un incompétant qui n'est responsable en rien de la qualité actuelle du PSG. Je me souviens de la période pas si lointaine que ça où il devait expliquer pourquoi son équipe puait la daube, il était sur un siège éjectable, mais fort heureusement pour lui, des décisions ont été prises à Paris concernant le véritable fléau du club, les supporters.

Ce mec il sert a rien, quand les résultats sont pas là, c'est la faute aux autres, et quand par chance pour lui ils sont là, c'est biensur grâce à lui. Hier il faisait l'inventaire des succès de son équipe avec une trique à peine dissimulée, mouai, grandiose.

Bref, ce qu'il raconte sur Lloris est un manque flagrant de discèrnement. Ce gardien est pour moi le futur numéro 1 mondial, ni plus ni moins. Et ce qu'il en pense, je m'en fou, et je lui « pisse à la raie » pour reprendre les termes d'un certain gros bonhomme.

Toulalan salue la réaction



Comme il est si souvent le cas depuis le début de la saison, l'Olympique Lyonnais s'est réveillé en seconde période pour finalement s'imposer contre le RC Lens (1-3). A l'issue de la rencontre, Jérémy Toulalan a souligné sur le site officiel du club rhodanien la bonne réaction du groupe: "Il y a eu deux choses. Lens a bien débuté le match et nous on ne mettait pas un pied devant l'autre. Roudet nous a fait du mal. En deuxième mi-temps il y a eu du changement. On a été plus agressif et eux ont peut-être un peu baissé physiquement. Les matchs comme ceux-ci ne sont jamais évident. On ne l'a pas pris par le bon bout mais on a bien fini donc c'est une bonne chose avant le match contre Schalke.

Lyon - Les individualités à la rescousse



La victoire obtenue par l'Olympique lyonnais, dimanche à Lens (3-1) lors de la 14e journée de Ligue 1, a de nouveau démontré que Lyon restait, comme par le passé, tributaire de la présence et de l'état de forme de ses individualités, au premier rang desquelles Lisandro et Gourcuff.

Face au Racing, leurs entrées en jeu à la mi-temps ont été déterminantes après une première période indigne du standing d'un club comme l'OL, désormais 8e du championnat à deux points du leader, Lille.

Les changements opérés par l'entraîneur Claude Puel relèvent moins du coaching que de la gestion de l'état physique des joueurs en vue de l'enchaînement de trois matches en huit jours. Le premier, c'est dès mercredi à Gelsenkirchen face au club allemand de Schalke 04, contre lequel l'OL peut assurer sa qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions.

Lisandro faisait sa rentrée après une indisponibilité de trois semaines sur blessure alors que Gourcuff avait joué mercredi en équipe de France contre l'Angleterre et était revenu légèrement touché. Mais même quand il était au faîte de sa domination sur le football français, l'OL a souvent fait la différence par ses individualités, peinant en contrepartie à compenser leurs blessures ou défaillances.

Au début des années 2000, le buteur Sonny Anderson a plus d'une fois été déterminant pour la conquête des premiers titres de champion.



Colonne vertébrale
Par la suite, l'efficacité sur coup franc de Juninho a fréquemment sauvé l'équipe lyonnaise de certaines faiblesses dans le jeu avant l'avènement de Karim Benzema. Le duo Juninho-Benzema a même été l'un des artisans du doublé championnat-Coupe de France en 2008, derniers titres de l'OL. La saison dernière, les 24 buts en 48 matches de Lisandro Lopez ont largement contribué à arracher la 2e place en Ligue 1 sans masquer néanmoins les carences dans le jeu, l'un des principaux reproches du public de Gerland à l'encontre de Puel.

L'entrée de Lisandro et Yoann Gourcuff, qui a produit une bonne performance avec une nouvelle passe décisive, huit jours après celle délivrée contre Nice (1-0), a permis de faire jouer leurs partenaires, ce que n'ont pu faire les jeunes Jérémy Pied (21 ans), buteur face aux Niçois, ou Miralem Pjanic (20 ans).

Plus globalement, Lyon a besoin de sa "colonne vertébrale" pour être performant mais jusqu'à présent, seul le gardien Hugo Lloris a justifié son statut. Lisandro a vu son début de saison perturbé par des blessures, Gourcuff est arrivé fin août et retrouve peu à peu son niveau attendu.

Jérémy Toulalan, pour sa part, a été très affecté par le Mondial calamiteux de l'équipe de France. Après une parenthèse ratée en août comme défenseur central et une blessure à un pied en octobre, Toulalan semble retrouver de meilleures sensations. De son côté, le capitaine Cris, absent contre Lens, sera encore forfait face à Schalke 04, mais c'est sans doute le seul secteur de jeu dans lequel Claude Puel peut avoir une alternative crédible avec la charnière Pape Diakhaté-Dejan Lovren.

Aulas en mode Calimero sur le calendrier de l’OL



Le calendrier des semaines de Ligue des champions permet souvent aux responsables des clubs français de pleurnicher sur le sort de leurs équipes respectives. Lors de la journée précédente, l’OM avait fait part de sa désolation de devoir avoir moins de repos que ses adversaires. Pour cette semaine, c’est Jean-Michel Aulas qui s’y colle.

« On a une semaine compliquée et on peut le dire, on va jouer nos matches décalés par rapport à nos adversaires. On joue mercredi contre Schalke qui a disputé son match samedi, alors que nous, on finit notre match de Ligue 1 dimanche à 22h15. On va jouer le PSG dimanche alors que ce n’est malheureusement pas une semaine d’Europa League pour Paris. Il va donc falloir être très concentré, c’est pour cela que Claude Puel a fait tourner son effectif », a expliqué Jean-Michel Aulas sur OL-TV.

Décrassage à Béthune pour le groupe



Au lendemain de leur victoire à Lens (3-1), les Lyonnais ont participé à un léger décrassage ce matin. Avec une séance plus poussée pour les remplaçants

C’est à 9h45 que les joueurs de l’OL ont ouvert l’œil ce matin. Restés dans le nord avant le voyage vers Gelsenkirchen, ils ont pris leur petit-déjeuner vers 10h. Juste avant de partir de leur hôtel, peu après 11h, et de rejoindre le Stade municipal de Béthune. Là-bas, les titulaires de la veille se sont décrassés durant une petite demi-heure.

Le reste du groupe avec les remplaçants de la veille, a fait une séance plus complète. A noter que Lisandro, buteur mais touché légèrement au genou hier soir, n’était pas présent avec ce deuxième groupe. Alors que Michel Bastos, suspendu pour ce match à Lens, a fait lui son retour avec l’effectif, et a participé normalement à l’entraînement.

Au menu du jour, du fractionné avec un travail physique avec le ballon. Suivi d’un tennis-ballon, puis d’une opposition à cinq contre cinq, sur terrain réduit. Après la séance, le groupe avait rendez-vous à 13h15 pour un repas ensemble. Cet après-midi enfin, les joueurs ainsi que le staff de l’OL pourront souffler, avec un programme plus ludique.

Rappelons donc que le groupe pour Schalke profite du retour de Michel Bastos, désormais opérationnel après sa suspension.

L’OL n’a pas oublié « la claque de Benfica »




Même si au final, la dernière rencontre de l’Olympique Lyonnais à Lisbonne s’est soldée par une courte défaite (4-3), la réalité du terrain a été toute autre. Sans un relâchement coupable du Benfica, et une belle fin de match de l’OL, le 4-0 concédé à l’heure de jeu aurait bien pu devenir une très lourde défaite pour le club rhodanien. Même si l’OL est parvenu à conserver son destin en mains, et même l’avantage à la différence particulière face aux Portugais, Jimmy Briand n’a pas oublié la leçon.

« On a joué comme des débutants pendant une heure et Benfica en a profité. C'est une compétition très relevée. La moindre erreur se paie cash. On a pris une claque à Benfica et il ne faudra pas tendre l'autre joue à Schalke. Schalke a besoin de points et ils savent qu'il leur restera un match compliqué à Benfica, alors ils vont nous mettre la pression », a rappelé sur le site de l’UEFA l’attaquant lyonnais, qui sait que le club de Gelsenkirchen se doit de s’imposer après avoir perdu des points Tel-Aviv, pour rester en course dans cette compétition.

Christian Gourcuff : « Yoann ne doit surtout pas se prendre la tête »



Entraîneur de talent, Christian Gourcuff s'est forgé une sacrée réputation dans l'Hexagone. Aujourd'hui à Lorient, le coach a vu passer bien des joueurs. Mais s'il y en a bien un que l'homme fort des Merlus connaît sur le bout des doigts, c'est son fils Yoann Gourcuff. Pour FootMercato, le père de l'international français est revenu sur le début de saison de celui qui a été élu meilleur joueur du championnat de France en 2009.

Arrivé en grandes pompes à l’Olympique Lyonnais, Yoann Gourcuff a connu un été des plus agités. Après une Coupe du monde compliquée avec les Bleus, le maître à jouer des Girondins de Bordeaux a donc plié bagages pour rejoindre le septuple champion de France, moyennant la coquette somme de 22 M€. Ayant droit à une standing ovation de la part du public de Gerland dès le jour de sa présentation, l’international tricolore était attendu au tournant entre Rhône et Saône. Devant être le dépositaire du jeu rhodanien, l’ancien joueur du Milan AC peine aujourd’hui à convaincre encore. Moins flamboyant que sous le maillot girondin, le numéro 29 prend néanmoins progressivement ses marques.

Contacté par nos soins, son père Christian Gourcuff a accepté de faire le point sur les premiers pas de Yoann dans la cité lyonnaise : « Yoann est arrivé tardivement donc je pense que ses premiers matches ont été assez satisfaisants. Après, il a peut-être eu une période un peu moins bonne sur le plan physique, avec notamment la succession des matches. Des matches à haute pression d’ailleurs parce qu’il y avait la nécessité pour Lyon de s’imposer. Là, je pense qu’il revient. Il faut surtout ne pas se prendre la tête, essayer d’être serein dans un contexte qui ne l’est peut-être pas tout à fait autour du club parce qu’il y a une nécessité de résultat. Il sait très bien qu’il y a une attente, mais je pense qu’il faut laisser faire les choses. Il est très content d’être à Lyon et c’est sur la durée qu’il va s’installer ».

Mais si Christian Gourcuff réclame de la patience avant de juger le cas de son fils, toujours est-il qu’un problème semble se poser à Claude Puel. Utilisé dans un premier temps dans un rôle de milieu relayeur dans le système en 4-3-3 cher aux Gones, le stratège a débuté en tant que numéro 10 le week-end dernier contre Nice. Alors quel poste convient le mieux au meilleur joueur du championnat de France 2009 ? Christian Gourcuff assure que les deux rôles conviennent à Yoann : « C’est un faux problème. C’est-à-dire que Yoann est un joueur qui a besoin d’avoir beaucoup de mouvements autour de lui. C’est un joueur de passes et ce dont il a besoin, c’est du mouvement. Alors après, peu importe qu’il se retrouve dans un rôle plus avancé ou dans un rôle plus reculé comme cette semaine avec l’équipe de France. Ce n’est pas ça qui est vraiment capital. C’est surtout le mouvement qu’il y a autour de lui et les appels qu’il peut y avoir. Comme tout joueur de passes, il a besoin de beaucoup de mobilité et de beaucoup de disponibilité ».

Joueur se mettant au service du collectif, Yoann Gourcuff a donc besoin d’avoir du mouvement autour de lui pour faire parler sa technique et sa vista. Loin de vouloir tirer la couverture à lui, l’ancien Rossonero préfère ainsi faire briller les autres. C’est en tout cas ce qu’il déclarait récemment dans les colonnes du Progrès : « Je peux marquer, mais mon rôle est d’abord de faire jouer l’équipe ». Qu’on se le dise, Yoann Gourcuff fait passer le collectif avant son cas personnel et a donc besoin de jouer dans une équipe où le mouvement et la disponibilité sont les maîtres mots. Et c’est justement ce que l’OL a enfin réussi à proposer hier contre Lens. Menés à la pause, les Rhodaniens ont offert un tout autre visage au retour des vestiaires, sous l’impulsion d’un Yoann Gourcuff en forme. Passeur décisif sur le deuxième but de Gomis, le numéro 29 a prouvé qu’il pouvait donner satisfaction quand ses coéquipiers se mettaient au diapason. Aux Gones de poursuivre sur cette lancée dès mercredi contre Schalke 04.

Lisandro au repos




Après leur victoire à Lens (1-3, 14e j. de L1) dimanche à Félix-Bollaert, les Lyonnais, qui affrontent Schalke 04 mercredi (20h45) à Gelsenkirchen lors de la 5e journée du groupe B de la Ligue des champions, sont restés dans le Nord. Les hommes de Claude Puel ont effectué lundi matin leur décrassage au stade municipal de Béthune.

Une séance à laquelle Lisandro Lopez, auteur du troisième but lyonnais face aux Sang et Or, n'a pas participé. Légèrement touché à un genou, l'attaquant argentin de l'OL est resté au repos. Pour rappel, Michel Bastos, suspendu lors de la 14e journée de Ligue 1, est disponible.

La revanche de Gomis et Makoun



Honnis par le public de Gerland, l'attaquant de Lyon Bafétimbi Gomis, auteur dimanche de deux buts contre Lens (3-1), et le milieu Jean II Makoun, ont apporté une réponse sportive à leur détracteurs.

Les deux joueurs ont pleinement bénéficié de l'entrée en jeu de Lisandro et de Yoann Gourcuff et le leur ont bien rendu.

Ainsi, Gourcuff a adressé une passe décisive pour le second but inscrit par Gomis de la tête. Ce dernier avait auparavant égalisé après un service de Makoun, lequel a permis à Lisandro d'inscrire le troisième but lyonnais.

Déjà, sous les couleurs de Saint-Etienne, Bafétimbi Gomis avait connu le même problème et était devenu la cible du public du stade Geoffroy-Guichard.

En dépit d'un style peu académique, "Bafé" Gomis a ainsi inscrit 10 buts en 2006-2007 en 30 matches de Ligue 1 et 16 la saison suivante en 35 rencontres de championnat.

En 2008-2009, son total en L1 a été de 10 buts (36 matches) auxquels se sont ajoutés 4 buts en Coupe de l'UEFA (8 matches).

Pour sa première saison à Lyon, il a encore marqué dix fois en championnat où il a participé à 37 rencontres, et à quatre reprises en Ligue des Champions (10 matches).

Pour Makoun, arrivé à Lyon en provenance de Lille pour 14 millions d'euros, dans les bagages de Claude Puel, tout aussi décrié que lui dans les travées de Gerland, les choses sont plus délicates.

Unique buteur de la victoire de l'OL contre Brest le 21 août au stade de Gerland (1-0, 3e journée), il n'est quasiment plus utilisé à domicile et envisage clairement son départ à l'occasion du marché d'hiver des transferts.

Le club anglais d'Aston Villa, nouveau club de Gérard Houllier, un des anciens entraîneurs de Lyon, pourrait être sa destination.

Paris veut frapper un grand coup à Lyon



Troisième du championnat, Paris traverse ce mois de novembre avec une légèreté inhabituelle du côté de la Capitale. Sans être brillants, les hommes d'Antoine Kombouaré sont venus à bout des Caennais (2-1) et n'ont pas raté la dernière marche les séparant du podium. Pourtant, vu les faibles écarts, le classement reste encore anecdotique.


« On est d’accord avec le coach. On est très content d’être à cette place, mais on sait aussi que dans quelques matches, si on n’arrive pas à enchainer, on peut se retrouver dans la deuxième moitié de tableau. Le plus important, c’est d’être ambitieux tout en conservant une certaine humilité. On garde les pieds sur terre. Ça nous permet de continuer à enchainer les belles prestations » explique Christophe Jallet, qui ne peut que se réjouir du retour en forme de ses attaquants, Hoarau et Erding.

« Si vous continuer à jouer les premiers rôles, on a besoin d’attaquants qui marquent des buts. Nenê le faisait pendant un certain temps. Mais il ne va pas pouvoir marquer à tous les matches. Maintenant, ça tourne. Ça fait deux matches à domicile que nos attaquants sont efficaces. Il va falloir compter sur eux pour avancer et rester dans le haut du classement » confie l'ancien lorientais, qui avait déjà l'esprit tourné vers le nouveau défi du PSG: un déplacement à Gerland qui vaudra le détour.


« Ça sera une belle occasion de s’affirmer dans ce championnat. Ce sera un gros match. On a une semaine pour se préparer. Il ne faudra pas se rater et être au rendez-vous pour montrer qu’il faudra compter sur nous cette saison » assure le latéral droit, qui sait que Paris est capable de s'imposer à Lyon, chose qu'ils ont déjà faite cette saison, en Coupe de la Ligue.

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